
Nous,
représentants élus
de la Fédération Mondiale des Associations, Centres
et Clubs UNESCO,
ONG en relations formelles d'association avec l'UNESCO,
réunis en session extraordinaire du Conseil exécutif
de la FMACU,
en la Maison de l'UNESCO,
signataires du " Manifeste 2000 " pour la paix,
déclarons
avec vigueur, en cette troisième année
de la " Décennie des Nations Unies pour la promotion
d'une culture de la paix et de la non violence en faveur des enfants
du monde ", notre attachement, non seulement au maintien
de la paix, mais surtout à la construction d'une paix voulue,
où la rencontre de l' "Autre" et le " Dialogue
entre les civilisations " préservent le "Passé"
pour construire un meilleur " Avenir".
Persuadés que le patrimoine culturel de l'humanité,
notre héritage commun, et la diversité qui en témoignent,
doivent permettre un dialogue
facteur de réconciliation,
nous affirmons que la couleur du multilinguisme est une musique
humaine porteuse d'espoir, face au tonnerre inhumain des armes
qui détruisent vies humaines et familles et bafouent ainsi
les droits indissociables de chaque être humain, instaurant
la misère où devrait régner la joie de vivre,
que chacun est en droit d'espérer.
Nous,
représentants de dizaines de milliers de militants de tous
âges, issus de nos 5000 Clubs répartis dans le monde,
attachés aux idéaux de l'UNESCO, nous n'avons que
la parole pour contribuer à "élever les défenses
de la paix dans l'esprit des hommes" et nous ne pouvons nous
taire face à la situation mondiale actuelle.
Aussi,
nous appelons solennellement chaque être humain à
prendre conscience de ce que la destruction de l'"Autre"
est notre propre destruction, la destruction d'une part de notre
dignité humaine, tandis que la richesse, qu'offrent l'échange
et l'esprit de bonne volonté, permet de venir à
bout des situations les plus compromises et de préserver
ainsi un avenir digne pour les générations futures.
Paris,
le 19 mars 2003,
Les membres du Conseil exécutif
de la Fédération Mondiale des Associations,
Centres et Clubs UNESCO.
retourner en haut de la page
article
suivant|
english
version
|